Famille Beghuin

Dinant - Les Salaisons du Pont d'Amour

Une histoire de famille. Depuis 1959. Salaisons Du Pont D'amour.

Reprise par 4 sœurs. Laurence , Valérie , Véronique et Perrine. L'ardeur au travail, c'est familial. Laurence le dit elle-même : "ce qui a fait notre force, c'est justement d'être une famille". Heureusement. Car des charcuteries artisanales qui ont survécu à l'industrie agro-alimentaire, ça se compte sur les doigts d'une main.

 

"On transforme tout le cochon, de la tête à la queue. Et si on transforme tout le cochon, c'est qu'on a sélectionné un élevage (la Ferme de la Waide). Eux, ils ont fait le chemin inverse. Ils avaient 2000 porcs, ils n'en ont plus que 200. On dit toujours qu'il n'y a pas moyen de s'en sortir. Eux, ils s'en sortent à deux. Alors que ceux qui en ont 2000 ne savent pas s'en sortir seul".

 

Un soutien de producteur à producteur. C'est ça, un vrai changement de modèle. En profondeur.

 
 

Les Salaisons du Pont d’Amour, c’est avant tout une histoire de famille, une vraie, car ici, en effet, toute la famille travaille à cette exploitation.

Les Salaisons du pont d’amour ont été fondées en 1926 par M. Mongeot.  Reprise en 1959 par le grand-père Beghuin, l’exploitation de cette activité se transmet de génération en génération.  Ce sont aujourd’hui les quatre sœurs Beghuin qui sont responsables de l’entreprise Dinantaise. 

Il est dans l’Adn de celle-ci de proposer aux clients des produits artisanaux.  En 2008, ils revoient leur méthode de production et décident de se concentrer sur la fabrication naturelle à la façon ancestrale.  Cette fabrication demande du temps : 20 semaines sont nécessaires pour la fabrication du cœur d’Ardenne. 

Huit à dix porcs par semaine sont achetés en carcasse à la ferme de la Waide (près de Liège). Cet éleveur met en avant la qualité de ses produits locaux et travaille en agriculture raisonnée.  Les porcs sont entièrement transformés à la Salaison du pont d’amour et ressortent sous forme de charcuterie ou de salaison.

La production

L’élevage où ils se procurent leurs porcs est en agriculture raisonnée. Ils travaillent le plus naturellement possible, les épices sont contrôlées et ils privilégient l’achat de leurs fournitures aux petits producteurs.

Ils n’utilisent aucun nitrite pour la conception des saucissons, pâtés, boudins et produits secs.

Ils n’utilisent pas de ferment dans les saucissons, les méthodes de fabrications sont longues mais naturelles. Les pâtés et les  saucissons ne contiennent aucun conservateur.

Ils sont en train d’élaborer des méthodes afin d’abolir la présence de phosphate dans leurs produits.

Leur ambition : aller vers un produit plus sain possible. 

Tout est conçu pour limiter l’utilisation d’énergie, le mode de production artisanal est très peu énergivore.  Les nouveaux séchoirs sont conçus pour éviter toute consommation électrique.