Dominique et Angela Legrand

Namur - Boulangerie Legrand

"En mangeant, on fait de la politique !". L'enthousiasme, c'est la note italienne de la Boulangerie Legrand Namur.

C'est une histoire de famille nombreuse. Angela, c'est la maman. Dominique, le papa. Alexandre et Pamela suivent et mettent la main à la pâte pour assurer la septième lignée d'artisans boulangers Legrand. Tous sont parents. Les pains sont leurs enfants.

"On se revendique artisans !". Des caractères. Qu'on retrouve dans les pains. De l'amour de bien faire, de l'achat des produits à leur transformation et leur commercialisation. Ils dénotent dans le paysage actuel des boulangers où l'industrie est maître à bord ... On est fiers de faire lever le mouvement Paysans-Artisans avec eux.

 
 

La famille le grand travaille dans la boulangerie depuis 7 générations (1831).  Chaque génération a eu son changement, celle de Dominique et Angela, installée dans le centre de Namur depuis 8 ans,  a choisi le bio, recréer un réseau local avec les agriculteurs, meuniers, etc….    le client sait que lorsqu’il achète son pain, l’argent va revenir dans l’économie locale.  La famille Legrand a la réputation de faire du pain qui plait, grâce aux recettes acquissent de génération en génération.  Il travaille sans machine industrielle, seulement avec un pétrin, qui mélange très doucement la pâte et l’eau.

Ils ont beau travailler de manière traditionnelle, ils n’en restent pas moins des artisans modernes, dans l’ère du temps.  Malgré leur petit succès, ils restent humbles. Ce sont en quelque sorte des artistes, « les pieds sur terre, la tête dans les étoiles ».

Les Legrand travaillent simplement, familialement, pour eux, la boulangerie n’est pas un métier, c’est leur vie, une évidence.  Quand ils partent en vacances, ils y vont avec le levain pour qu’il ne meure pas.  Le levain c’est le cœur de la boulangerie, il est unique et est la signature de la boulangerie.  

Quant aux ingrédients, le sel vient d’une coopérative de Sicile. Le blé, d’une race ancienne syrienne pauvre en gluten (10 000 ans) vient aussi d’une coopérative de Sicile. Certaines graines viennent de Gaume.

Ils privilégient le circuit court sauf quand ce n’est pas possible d’avoir les aliments nécessaires comme les noisettes qui viennent du Piémont ou de Corse ou le sucre, le chocolat ou les figues viennent de Sicile.  Aussi, ils ne sont pas dans l’optique de faire du circuit court pour faire du circuit court, si les ingrédients ne sont pas bons en local, ils préfèrent les acheter plus loin.

Tous leurs produits sont certifiés bio par Certisys et ils ont signé la charte de « Nature et progrès ».  Mais ne l’affichent pas sur leur boulangerie.