En 2015, elle écrit un "Manfiste pour un XXIe siècle paysan". Coup de tonnerre. Ce livre est un cri de colère contre la destruction d’un mode de vie et contre les débats et les politiques actuels sur les questions agricoles qui apparaissent de plus en plus comme des leurres. 

En plus (et surtout) d'être un cri de colère, c'est un flo de propositions pour en sortir (vraiment) vainqueur, ne pas s'enliser. 

Silvia Perez fait le tour de l'Europe pour expliquer ses propositions. Le Grappe et Paysans-Artisans se sont associés pour l'inviter. Elle a accepté. L'honneur est grand. Rendons-le lui. 

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« Plouc » ! « cul-terreux » ! « paysan » ! Tous ces termes sont devenus péjoratifs. 

Les fermiers sont passés progressivement de paysans à agriculteurs, puis à exploitants agricoles, et sont devenus les « jouets du marché ». Obligés d’importer des engrais, des machines, l'endettement a pointé le bout de son nez. Leurs connaissances, elles, ont disparu dans les mains de l'industrie. Les paysans d'aujourd'hui ne sont plus autonomes. Quoique ... 

Ce triste constat, on le connait. Et on ne veut plus l'entendre. C'est le message de SILVIA PEREZ. Qui, dans son "Manifeste pour un XXIe siècle paysan", s'explique en 4 temps. 

Celui de la COLÈRE ; des IMPOSTURES ; des RUPTURES et enfin des DISSIDENCES.